Médioromanie: études sur la France médiane

MÉDIOROMANIE

Etudes sur la France médiane

RÉSUMÉS DES ARTICLES DU N° 1 AU N° 12 INCLUS

MÉDIOROMANIE 1 – 2001.

IMAGES ET IDENTITÉ DES RÉGIONS DE LA FRANCE MÉDIANE.

Actes des premières rencontres médioromanes de Souvigny (27-28 mai 2000), 100 p.

– Bonnaud Pierre, Paillet Antoine, Soupel Serge : Le concept de Médioromanie, identité culturelle de la France médiane, p. 5-10.

Partant du constat d’une “identité occultée” par l’opposition France du Nord – France du Sud habituellement invoquée, l’article expose le concept de Médioromanie qui dépasse largement sa première définition philologique, s’efforce de montrer l’actualité du milieu de la France médiane, largment coïncidant, et expose les axes de recherche du Groupe de Souvigny.

– Bonnaud P. : Le Groupe de Souvigny ; origines, bilan initial, perspectives, p. 11-17.

Historique bref de la naissance des concepts de Médioromanie et de France médiane ; énumère les membres du groupe ; expose les travaux de défrichement accomplis mais non publiés ; expose les projets et les résultats de la première rencontre médioromane de Souvigny.

– Bonnaud P. : Chronique de deux journées, p. 17-20.

L’excursion de la deuxième journée a conduit les participants à Embraud, siège de la Chavanée de Montbel, au Veurdre et jusque dans le vignoble de Riousse.

– Paillet Antoine : Techniques, outillages et architectures rurales ; le problème de la “frontière” Nord-Sud en France, p. 21-26.

Le partage entre une France du Nord et une France du Sud, surtout évoqué à partir des faits de langage, a été complété par d’autres aspects des identités culturelles régionales. La non-concordance constatée des différentes aires conduit à les examiner d’une manière plus critique. L’opposition entre le système agraire de la France méridionale et celui de la France du Nord-Est tend à s’atténuer lorsqu’on s’éloigne de chacun des pôles définis, si bien que la France centrale ne comprend que des caractères épars ne formant plus un système cohérent. Ceci engage à poursuivre la recherche non plus sur la base d’un affrontement “nord — sud”, mais sur l’identité possible d’un espace intermédiaire au point de vue des techniques agricoles.

– Blanchon Jean : Origine et évolution de l’élevage dans la France centrale, p.27-53, 11 cartes.

Les voyageurs du XVIIIe siècle ont essentiellement noté, l’importance dans cette partie de la France des espaces non cultivés, exploités très extensivement par le bétail, des animaux de faible poids, un assolement essentiellement biennal, des clôtures, mais pas encore un bocage, et beaucoup d’exploitations en métayage.

Le développement des villes industrielles et du chemin de fer au XIXe siècle ont induit une consommation plus élevée de viande et des conditions plus faciles d’approvisionnement des abattoirs. Le Limousin s’est orienté vers la production durant la mauvaise saison d’animaux engraissés à l’étable avec des racines fourragères cultivées, alors que le Brionnais – Charolais s’était déjà orienté vers la production d’animaux engraissés à l’herbe. C’est à cette époque — après des tentatives infructueuses d’introduction de bétail anglais — que se sont créées à partir des populations bovines régionales les races Charolaise et Limousin.

Les XIXe et XXe siècles, ont vu disparaître les landes, le bocage dominer le paysage, et les 50 dernières années ont été celles où le métayage a disparu, les tailles d’exploitation connaître une très forte expansion, la génétique et l’alimentation accroître les performances, les bâtiments d’élevage fortement évoluer dans leur conception.

– Bonnaud P. : Les noms de lieux et de famille, “grands témoins” de la France médiane, p. 55-63.

Préliminaires méthodologiques sur la dynamique dialectale de la France médiane ; développements sur la dérivation par suffixes préférentiels (/o/, /ô/) ; analyse des significations de ces suffixes, plus larges qu’on ne croit habituellement ; perspectives dégagées par les coïncidences relevées entre ces types et leurs zones de fréquence.

– Soupel Serge : Images de la France médiane dans quelques guides touristiques étrangers, p. 65-72.

Vues à travers les guides étrangers, les régions centrales de la France sont généralement peu représentatives, dévalorisées ou occultées. Il s’agit certes d’une littérature primaire mais qui touche un large public et par conséquent renforce des préventions déjà constatées chez les voyageurs au XVIIIe siècle. L’idéologie mondialiste actuelle, peu soucieuse des identités, ne saurait être favorable à une affirmation de la France centrale. Outre les négligences cartographiques, les choix iconographiques ont tendance à flétrir l’autochtone jusqu’à la caricature.

– Meunier Jean-François : Quelques enseignements de la géohagionymie du Nivernais et du Berry, p. 73-75.

Petit article qui montre tout l’intérêt d’une géographie des saints de la France médiane, en particulier celle des reliques dont la concentration peut donner une idée de l’importance de certains lieux.

– Rigaud Pierre : Originalité de la zone entre Berry, Bourbonnais, Marche et Auvergne ; la Combraille, p. 77-86.

Ce pays a donné lieu à des définitions variées. Pour les historiens, la Combraille formait une baronnie comprenant cinq châtellenies. Pour les géographes, il est admis qu’elle recouvre les bassins versants du Haut-Cher, du Sioulet et celui de la rive gauche de la Sioule à partir de son confluent avec le Sioulet. La tendance actuelle est de l’étendre au Nord et à l’Est. Elle se trouve donc à cheval sur les départements de la Creuse, du Puy-de-Dôme et de l’Allier. L’ensemble possède une homogénéité qui fait fi des limites administratives. La Combraille entrée dans la mouvance auvergnate vers 1180 ne représente qu’une partie de l’entité initiale qui avait subi les empiétements de puissantes maisons voisines, surtout celle de Bourbon. Il est évoqué le problème de l’existence des Cambiovicenses cités sur la Table de Peutinger et que certains auteurs ont situé en Combraille.

– Bouiller Robert : Identités en Roannais-Forez, approche ethnologique, p. 87-99, 4 cartes.

Les aires de répartition, dans le département de la Loire, des structures fondamentales de l’habitat ou de certaines traditions domestiques (le mobilier, l’alimentation, le costume) ne correspondent pas entre elles, ni davantage avec les entités historiques. Cet éclatement se vérifie aussi pour les coutumes calendaires ou la littérature orale. La délimitation respective de l’usage du char à quatre roues et de la charrette qui n’en a que deux, en offre une autre illustration dans le domaine agricole. Pour ce qui concerne les modèles de pressoirs, ce sont les relations commerciales avec la périphérie qui expliquent leur localisation. L’indépendance des données ethnographiques est donc démontrée et dérange certaines revendications identitaires.

MÉDIOROMANIE 2 – 2003.

TERRITOIRES ET DÉCOUPAGES.

Actes des deuxièmes rencontres médioromanes de Souvigny (27-28 avril 2002), 110 p.

– Bonnaud Pierre : Les éléments du découpage géohistorique, frontières, limites, territoires : essai de mise au point préalable, p. 5-9.

Frontières ; séparation, affrontement ; limites : distinction, pluralité ; territoires : contenu, substance. Réseaux : échanges, influences. tentative de clarification des termes et de leur champ sémantique.

– Mazataud Pierre : Les avatars du Centre de la France durant la seconde moitié du XXe siècle, p. 11-24, 2 cartes.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, réalités et discours attestent l’existence du Centre comme région de fait, avec Clermont pour capitale. Mais, dès que les régions furent envisagées comme entités politiques, à partir de 1958, ce Centre a été démembré pour aboutir à la solution actuelle au terme de divers schémas non retenus (telle que la réunion des quatre anciennes provinces d’Auvergne, du Bourbonnais, du Limousin et de la Marche). La notion de Massif central, utilisé par des groupements économiques n’a pas atteint un stade géopolitique, pas plus qu’un autre concept, “l’Espace central”. Le découpage rigide actuel, qui a laissé de côté les relations humaines et l’empreinte historique, se révèle peu satisfaisant.

– Blanchon Jean : Délimitation des régions agricoles dans la France médiane, p. 25-36, 10 cartes.

Depuis l’Antiquité, les auteurs ont opposé la Limagne aux montagnes qui l’entourent. La naissance de la géologie au XIXe siècle apporte un élément d’explication que l’on retrouve en 1898 dans la « Géologie agricole » d’E. Risler. En 1903, Vidal de la Blache ajoute la géographie humaine et le poids de l’Histoire comme facteur d’explication et pose la question des limites de régions. En 1946, le Ministère de l’Agriculture et INSEE délimitent les « régions agricoles » en s’appuyant sur les limites communales.

– Bouiller Robert : Découpage religieux du territoire : l’exemple du département de la Loire, p. 37-46, 3 cartes.

L’empiètement des diocèses voisins sur le département de la Loire, rattaché dans son ensemble à Lyon depuis la Révolution, donne déjà une indication de certaines particularités du territoire. Sa structuration à partir des abbayes et prieurés fournit une image plus complexe des relations qui s’affine avec la cartographie systématique de la collation. L’exemple de l’abbaye d’Ambierle montre l’indépendance des fondations bénédictines et leur emprise locale. Enfin, avec les nouvelles paroisses il est constaté que les autorités peuvent avoir la sagesse ou le pragmatisme de tenir compte des affinités des populations.

– Rigaud Pierre : Peut-on envisager les limites de la Combraille primitive à l’aide de la toponymie ? p. 47-54, 1 carte.

Un rappel des interprétations du toponyme *Equoranda, et ses avatars autour de la Combraille. D’autres toponymes permettent de proposer un tracé pour ce pagus qui était probablement “sous la coupe” des Arvernes.

– Bonnaud Pierre : A la recherche de l’identité d’un pays sans visage : l’Entre-Loire-et-Allier, en Nivernais et en Bourbonnais, p. 55-76, 1 carte.

Milieux géographiques concernés ; toponymes et anthroponymes dans un cadre de dissémination de l’habitat ; vestiges antiques et médiévaux ; géohistoire des noms d’apparence anthroponymique ; séries homogènes et séries hétérogènes ; sous la francisation généralisée, un matériel onomastique plus divers.

– Soupel Serge : Territoires et parcours chez Henri Vincenot (1912-1985), écrivain bourguignon, p. 77-88.

Henri Vincenot est bourguignon dans l’âme et si tous ses romans ne sont pas bourguignons, l’essentiel de sa production est centré sur sa province du Centre-Est, à ce titre “médioromane”. Il marque un attachement de bon aloi au passé, parfois loitain, de son pays dont il n’hésite pas à chanter les racines celtes. Mystères duidiques, communion avec la terre, saine campagne bourguignonne aux vertus régénératrices offrent autant d’ancrages dans une authenticité que le monde “moderne” et la mécanisation galopante s’entendent à détruire. Le plus connu des romans de Vincenot, La Billebaude (1978) greffe sur l’opposition entre hier et aujourd’hui une opposition entre le monde rude et vertueux des bois et des monts (celui de la chasse) et celui de la plaine viticole où la vie est trop facile. Autre contraste : celui entre la libre et heureuse paysannerie issue des Gaulois et l’univers des maîtres hautains et dégénérés descendants des envahisseurs germaniques. Le nostalgique Vincenot est porté au manichéisme et la nuance n’est pas son fort ; mais on doit reconnaître un vaste fond de sincérité à un homme qui a mis sa vie en conformité avec ses idées en rebâtissant à La Peurie sa maison de famille au fond des bois bourguignons et en y vivant à la dure avec les siens.

– Meunier Jean-François : Voies de communications dans la France centrale : permanence des directions, changements des hiérarchies, p. 89-109, 4 cartes.

La toponymie peut faire réapparaître des axes routiers aujourd’hui rendus obsolètes par les nouvelles hiérarchies urbaines. L’observateur attentif peut voir, dans le paysage et sur les cartes, des axes parallèles dont l’orientation n’a rien à voir avec les relations entre les villes et bourgs actuellement importants, auxquels ils semblent totalement indifférents. Pour montrer qu’il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit, l’article étudie 4 secteurs distincts entre Nièvre, Cher et Allier pour mettre en valeur l’aspect « piste Ho Chi Minh » de ces itinéraires encore décelables.

– Bonnaud Pierre : Compte rendu sommaire de l’excursion du 28 avril 2002, p. 110.

Excursion consacrée à des repères culturels : Emile Guillaumin (Ygrande), Charles-Louis Philippe (Cérilly), Alain-Fournier (Epineuil-le-Fleuriel).

MÉDIOROMANIE 3 – 2004.

– Guillemain Michel : Quatre essais sur la notion de territoire dans le Centre de la France, 173 p., 20 cartes ou schémas.

Etudes, très libres, des rapports des habitants et de leurs territoires administratifs.

– Les leçons d’une querelle de clochers, p. 7-42.

Comment et pourquoi, du XVIIIe au XXe s., deux petites villes du Bas-Berry, Châteaumeillant et Culan, se sont successivement ignorées, jalousées et réciproquement détestées. Un reflet des bouleversements sociaux, politiques et économiques du temps.

– Les communautés de communes dans l’Indre et le Cher, p. 43-60.

En 2004, les C. D. C. sont encore une nouveauté dans l’histoire de la territorialité. Evoquer les débuts houleux de l’histoire des C. D. C. et le mauvais accueil que reçut l’institution a permis de jeter un éclairage original sur les précédentes institutions territoriales de la région.

– Limites territoriales dans le Berry méridional, 3 excursions, p. 61-108.

Commentaire de trois itinéraires aux confins de l’Indre, du Cher, de l’Allier et de la Creuse (le bois de Bornac, la seigneurie de Lavret, les confins des diocèses de Bourges et de Limoges) visant à la découverte des lilmites des seigneuries locales (XIVe-XVIIIe s.) et concluant à l’inanité de la notion de “frontière” provinciale.

– Le pays de Châteaumeillant, p. 109-172.

Ce travail souligne l’intérêt de la toponymie comme source historique de l’étude de paysages disparus. La carte topographique révèle assez souvent les grands traits de l’histoire d’une région et peut aider à la reconstitution des territoires administratifs et des paysages agraires médiévaux.

MÉDIOROMANIE 4 – 2005.

Ni le Nord, ni le Midi : réalités discrètes et tenaces de la France médiane. Esquisse d’un fait de civilisation.

Collectif, brochure servant de catalogue à une exposition itinérante, 80 p. dont 33 cartes et 7 illustrations (sujets culturels).

1. France du Nord, France du Sud : des images convenues.

2. Des frontières identitaires hâtivement affirmées.

3. Soutiens littéraires d’une France duelle au XIXe siècle.

4. Répartition Nord-Sud : temps et saisons.

5. Réalités nuancées : dans l’art de bâtir.

6. Dissonances des techniques : exemples.

7. L’architecture religieuse et son image dans la zone médiane.

8. Interférence entre l’art religieux et les pratiques populaires.

9. Retour sur l’histoire de la Gaule.

10. De la France centrale à la France médiane : interférences, innovations, synthèse.

11. Retour sur les données physiques.

12. L’espace gallo-roman : une romanité intermédiaire.

13. Espaces dialectaux.

14. Le langage des noms de lieux.

15. Les noms de famille.

16. Les saints de la France médiane.

17. La vigne, plante civilisatrice.

18. L’élevage bovin, révélateur de l’originalité, des forces et des faiblesses de la France médiane.

19. Renaissance des relations transversales.

20. Résurgences.

Bibliographie sélective.

MÉDIOROMANIE 5 – 2006.

Regards sur le Centre-Ouest : observations, notes et questionnements, 68 p.

– Bonnaud Pierre (et le concours de Meunier J.-F.) : L’intérêt de la notion d’Aguiaine p. 5-6).

Aboutissement médiéval d’Aquitania en dialecte poitevin. Pertinence dans les divers domaines géohistoriques étudiés par le groupe : territoire, Centres, rapports internes et externes, limites.

– Bonnaud P. : Esquisse géohistorique du Poitou médioroman, p. 7-19.

Importance et prestige de Poitiers ; chemins et routes : rayonnement de Popitiers et interférences ; position du Poitou dans le réseau régional français ; configuration évolutive ; profil culturel, langue régionale et patrimoine intellectuel ; paysage ; processus de francisation et résultats ; questions de structuration régionale et de rapports interrégionaux.

Sources et documents :

– “Mémoire statistique du département des Deux-Sèvres (préfet Dupin), p. 20-21.

Apport d’une source riche d’époque post-révolutionnaire.

– Description générale du département de la Vienne (préfet Cochon, 1804), p. 24-25, 1 carte.

Apports d’une source post-révolutionnaire importante.

– Description tpographique du district de Chatelleraud (Creuzé-Latouche), p. 26-27.

Analyse de l’apport d’une source post-révolutionnaire

– Les enclaves poitevines du diocèse de Limoges, l’enclave de Bourganeuf et de Peyrat-le-Château, le bailliage de Laron et la Villefranche de Masléon (Louis Guibert), p. 28.

Utile sur plusieurs points de géohistoire malgré sa brièveté (1886).

– Etudes critiques sur le patois poitevin (Louis Duval, 1867).

Effort méritoire en son temps pour rompre avec des légendes sans fondement sur la nature des patois ; ses limites.

– Histoire du Poitou et des Pays charentais (J. Combes et al., 2001).

Compte rendu d’un gros ouvrage (589 p.) dans une optique géohistorique : peuplement, langage, interrelations, 2 cartes.

– Bonnaud P. (texte), Meunier J.-F. (cartes) : Autour du « Croissant » : analyse critique d’un verrou essentiel du système frontiériste d’opposition Nord-Sud en France centrale avec 3 cartes commentées, p. 38-52, 3 cartes.

Le Croissant : critique de la permanence en lieu fixe de la notion ; nature des vestiges “méridionaux” au Sud de la Loire ; cas de l’archidiaconé de Briançay ; perspectives géohistoriques ; additif : y aurait-il eu un “Croissant méridional” ?

– Les lanternes des morts (Michel Plault), p. 53.

Un petit monument caractéristique de l’aire géohistorique limousine.

– Bonnaud P. (texte), Meunier J.-F. (cartes) : Le Limousin, équivoques et modules, p. 54-57.

Du “grand Limousin” ethnique et culturel médiéval, au Limousin replié sur l’Ouest du Massif Central.

– Bonnaud P. : Esquisse géohistorique du Périgord, p. 58-60.

Le Périgord, entité stable mais partagée entre les milieux historiques et culturels du Centre-Ouest et du Sud-Ouest de la France.

– Bonnaud P. : Au fil des ans , notes et documents du Groupe de Souvigny sur le Centre-Ouest, p. 61-63.

Ensemble portant sur : routes et chemins ; hagiotoponymie, “l’effet Terracher”, le phénomène Gavache, diverses questions d’histoire locale (Civray, Exoudun), de patronymie (Bonnaud), de toponymie (Limousin, compte rendu de Villoutreix M.).

– Meunier J.-F. : Index, tables (des figures, des matières), p. 64-67.

MÉDIOROMANIE 6 – 2007.

Transversales en France médiane, 55 p. – ISBN 978-2-9534338-0-7

– Bonnaud Pierre : Observations géohistoriques sur la « Langue d’Auvergne » de l’Ordre de Malte aux XVIIe et XVIIIe siècles d’après le Dictionnaire d’Éric Thiou, p. 3-12, 1 carte.

Le Dictionnaire : synthèse sur l’Ordre : historique, démographie, origine démographique des Chevaliers ; liste des Commanderies et des “membres” (dépendances) ; la “Langue d’Auvergne” sur une aire bien plus vaste que l’Auvergne ; observations sur le siège des Grands Prieurs et sur les trois aires géographiques : Centre-Ouest autour de l’Auvergne, fuseau ligéro-rhodanien ; à l’Est du sillon araro-rhodanien. Notes géohistoriques sur la noblesse de la langue d’Auvergne.

– Bouiller Robert : Les archives de l’Ordre de Malte (Langue d’Auvergne) aux Archives du Rhône, p. 13-14.

L’inventaire en 4 tomes fournit un aperçu sur la composition de ce fonds (3422 cotes) concernant la Langue d’Auvergne ; énumération des documents pour chaque commanderie.

– Bonnaud Pierre : Deux généalogies ligériennes : Alloin et Charnay (XVIIe-XXe s.). Esquisse géohistorique, p. 15-23 (avec une carte de J.-F. Meunier).

Fondé sur un travail généalogique exemplaire de M. Henri Charnay, étudie le cheminement des deux branches d’une famille roannaise, issue l’une du Charolais-Beaujolais, l’autre de la vallée de la Loire bourbonnaise.

– Meunier Jean-François : Esquisse géohistorique de la Nièvre, p. 24-32, 3 cartes

Le département de la Nièvre semble l’héritier de la province du Nivernais, mais l’homogénéité n’est apparente. Les rattachements administratifs divers ont fluctué depuis deux siècles. Excentrée et faible, Nevers a du mal à dominer le territoire dont les deux pôles sont le Morvan (région agricole et touristique) et la vallée de la Loire (partie la plus dynamique du département).

– Rigaud Pierre, Meunier Jean-François et Rigaud J. F. : La Transceltique, p. 33-37, 1 carte.

Étudiée par J-M. Desbordes et B. Barrière, la « diagonale d’Aquitaine » est une voie qui reliait Bordeaux et Bourges. Mais l’observation toponymique et hagionymique a mis en valeur près de Sidiailles (Cher) un ensemble de toponymes qui montre une branche qui part vers l’Est, franchit le Cher, traverse la forêt de Tronçais puis l’Allier et s’éloigne vers la Loire vers Decize puis sans doute Autun..

– Meunier J.-F., Rigaud P. : Sur la frontière arverno-biturige, p. 38-40.

Les limites des anciens diocèses, connues précisément depuis le XIIIe siècle, sont considérées comme étant celles des anciens peuples gaulois. Mais la frontière Sud des Bituriges montre une discordance importante entre les traes toponymiques et les sources ecclésiastiques.

– Bonnaud P. : Notes de lecture, p. 41-45.

– Modules limousins d’après : Chanaud Robert, 2006, Le Limousin, Pays et Identités.

– Rossi Mario, 2004, Dictionnaire étymologique et ethnologique des parlers brionnais.

– Bonnaud P. : Notes diverses, p. 46-54.

Périphéries ; aréologie régionale et “limites pertinentes” ; sur la carte de Cassini ; concept médioroman et bocage ; toponymie médioromane en Haute-Saône.

MÉDIOROMANIE 7 – 2008.

Autour de la Loire méridienne, 56 p. – ISBN 978-2-9534338-1-4

– Présentation : cheminements autour de la Loire méridienne, p. 3-4.

France médiane en 3 cellules ; la Loire méridienne : coupure géohistorique ? ; rôle “français” et rôle “bourguignon” de la Loire méridienne.

– Bonnaud Pierre : Milieux humanisés, « Lieux de remarque » et systèmes de relations sur la Loire méridienne, du Roannais au Nivernais, avec 3 cartes et croquis, p. 5-20, 3 cartes.

Milieux et adaptations humaines : sections du val, gués et ports, franchissements ; circulation méridienne ; voies transversales ; évolutions et hiérarchies.

– Blanchon Jean : La race bovine charolaise, p. 21-34, 1 carte.

Le « berceau » de la race se situe en Brionnais-Charolais. C’est la demande en produits carnés de Lyon et sa région qui a été le moteur de la sélection de la Charolaise en vue de la production de viande. Les meilleures prairies étaient déjà la propriété de nobles, gros laboureurs qui se lancent dans la production de bœufs engraissés à l’herbe (embouche). Ces marchands de bétail — autant qu’éleveurs — à l’activité lucrative, deviennent des rassembleurs de terres qu’ils redistribuent et exploitent en métayage, exportant leur savoir-faire en Nivernais et Bourbonnais. L’après seconde guerre mondiale a vu des progrès considérables réalisés dans les domaines de la génétique animale, de l’alimentation, du mode de commercialisation des animaux.

– Soupel Serge : La Loire méridienne et ses voyageurs sous l’Ancien régime : évocation, p. 35-39.

Citations d’auteurs-voyageurs et d’illustres personnages ayant emprunté la Loire. Ce qui permet de mesurer l’importance de cette voie d’eau et les aléas de la navigation dépendant des caprices du fleuve, de la stabilité des embarcations ou de l’humeur des bateliers.

– Rigaud Pierre : Saint-Benoît et la Loire, p. 40-44.

Implantée en ce “Val d’Or”qui doit en partie ses qualités agronomiques aux limons du fleuve, la célèbre abbaye bénédictine s’inscrivait également dans un contexte antique. Le culte marial initial fut heureusement complété par de saintes reliques et notamment, au VIIe siècle, par celles de saint Benoît, gage d’un afflux considérable de pèlerins. Si le fleuve servit à transporter les pierres pour la construction des bâtiments claustraux, il facilita aussi l’accès désastreux des Normands. Mais Fleury, devenu Saint-Benoît, surmonta l’épreuve et devint l’un des modèles de l’art roman.

– Bouiller Robert : Analyse bibliographique sommaire : batellerie de Loire et métiers connexes du cours supérieur de la Loire (Haute-Loire, Loire, Saône-et-Loire), p. 45-55.

Sélection de titres et d’études originales dans l’optique des recherches du Groupe de Souvigny.

MÉDIOROMANIE 8 – 2009.

Agencements géohistoriques dans le Centre Est, 66 p. – ISBN 978-2-9534338-2-1

– Bonnaud Pierre : Agencements géohistoriques dans le Centre Est, p. 3-16.

Le couloir Saône – Rhône et ses embranchements transversaux ; les territoires historiques : Séquanie, Bourgogne (grandeur et décadenc e), la saillie vers l’Ouest du Forez – Roannais (complexité de cette chernière) ; démantèlement de l’Allobrogie ; recul des caractères médians dans les Alpes du Sud ; quêtes d’identités en milieu dynamique.

– Soupel Serge : Le domaine franco-provençal : essai de synthèse sociolinguistique (Lyonnais, Savoie, Val d’Aoste, Valais), p. 17-23.

Pas plus que d’autres langues régionales (passablement dialectisées) le franco-provençal ne semble guère appelé à une longue survie, en France du moins. La Suisse, en Valais surtout, et dans une moindre mesure le Val d’Aoste italien, paraissent toutefois en mesure de s’affirmer comme les meilleurs conservatoires (temporaires) de la tradition linguistique. L’Italien Ascoli, en 1873, a été le premier à parler du “franco-provençal” (mélange, selon lui, de français et de provençal). Jozé Harrieta voit, lui, en 1976, une “langue arpitane” parlée principalement dans les terres hautes, des Alpes surtout. Il est démontré ici que la plupart des secteurs anciens où se parlait le franco-provençal en France en perdent aujourd’hui l’usage, malgré les efforts de militants, principalement savoyards, dont le propos est teinté de nationalisme. La Ligue Savoisienne donne ainsi une grande importance aux travaux de Dominique Stich, concepteur d’une graphie unificatrice du franco-provençal, et qui calque son procédé sur l’écriture archaïsante d’un prétendu “occitan” répandu sur plus de trente départements. Sans aspirer à régenter la langue, le Valais a réactivé des émissions en franco-provençal et le Val d’Aoste, où le français n’a pas un grand avenir, tolère que des thèses universitaires soient soutenues en langue régionale. Encore l’Italie ne manifeste-t-elle pas d’hostilité à ses nombreux “dialectes”. Il n’en reste pas moins que bien des efforts louables constituent à l’heure actuelle autant de combats d’arrière-garde.

– Bouiller Robert : L’unité du département de la Loire en question et le rôle charnière du Roannais Forez, p. 24-32, 1 carte.

Trois perceptions du Forez ; les études universitaires ; l’influence pérenne des substrats (la géographie, les dialectes, les coutumes) ; différences et similitudes entre l’Est et l’Ouest ; entre le Nord et le Sud.

– Bouiller R. : Le culte de saint Alban dans la partie orientale de la Médioromanie, p. 33-38, 1 carte.

Mise en évidence d’une concentration de vocables (paroisses et chapelles) dans l’actuelle région Rhône-Alpes ; diffusion due à des moines originaires de l’Angleterre ou de l’Irlande ?

VARIA

– Massounie Guy : La Haute Combraille dans l’Antiquité, p. 41-46, 1 carte.

Ce travail universitaire (doctorat en cours) porte sur un espace situé entre Sioule et Sioulet et de la D.941 à la N.89, zone considérée jusque là comme un “désert archéologique”.

Il montre l’installation des hommes depuis le Néolithique, à l’Âge du Bronze, puis à l’Âge du Fer. Mais c’est surtout à la période gallo-romaine où l’on constate une densité de l’habitat tout-à-fait exceptionnelle. Tout le territoire est occupé avec, en particulier, la présence des élites (nombreuses villae). Les voies romaines (celle de Lugdunum à Mediolanum Santonum via Augustonemetum et Augustoritum, et celle en direction de Burdigala) ont certainement joué un rôle important. L’exploitation des mines (en particulier pour l’or) dès l’époque gauloise explique également l’attrait et l’intérêt de la moyenne montagne pour la cité des Arvernes.

– Soupel Serge : Considérations généalogiques et histoire de familles en Périgord vert (XVIe-XXIe siècles), p. 47-50, 1 carte.

Le survol d’une généalogie périgourdine du Nord-Est de la Dordogne, en zone dialectale limousine, partant d’un ancêtre né en 1550 à Saint-Pantaly-d’Excideuil, donne lieu à des conclusions éloquentes sur la faible dispersion des familles de ce secteur — le rayon d’écartement des descendants par rapport à la souche n’excède en effet pas une dizaine de km en moyenne sur les cantons de Thiviers, d’Excideuil, de Lanouaille. En outre, la plupart des départs postérieurs au XIXe siècle sont suivis d’un retour au village en fin de vie. Ce schéma est caractéristique de l’ancrage de maintes populations rurales autour d’un berceau géographique auquel on reste attaché en dépit des conditions de vie des plus humbles.

– Meunier Jean-François : Les noms de famille à Arleuf (Nièvre) en 1667 : permanences géopatronymiques morvandelles, p. 51-62, 20 cartes.

À partir de la liste des chefs de famille d’un petit village du Morvan, on étudie la répartition actuelle des patronymes cités dans le département de la Nièvre d’une part et en France d’autre part. Ces NF sont encore massivement présents dans le Morvan et ses alentours, mais ils semblent plutôt méridionaux à l’échelle du département. À l’échelle de la France, ils sont très importants autour du Morvan et autour de l’axe représenté par le cours de l’Yonne ; mais plus étonnante est leur présence importante dans les départements compris entre Nantes et Bordeaux.

– Note de lecture.

– Blanchard G., Nochez H., Des sapines foréziennes à la Royale et au-delà… ; un siècle de commerce sur la Loire,

MÉDIOROMANIE 9 – 2010.

Relations médioromanes et hagiographie (2010), 72 p. – ISBN 978-2-9534338-3-8

– Bouiller Robert (avec le concours de Bonnaud P.) : Introduction générale, p. 3-20, 2 cartes.

Questions de méthode : extension géographique, stratigraphie des cultes, sources, iconographie ; quels saints ? (routiers, militaires, territoriaux, vignerons, jumeaux ; la part des saintes ; saints locaux, obscurs et apocryphes ; céphalophorie ; saints dialectaux). Centres de diffusion et cheminements. Quelques saints (Hilaire, Radegonde, Eutrope, Léger et Révérien, Symphorien, Didier ; Marcellin ; Sanctus Benignus, Andéol ; rapports avec la Neustrie).

– Meunier Jean-François : Aspects de la géohagiotoponymie médioromane, p. 21-32, 13 cartes.

La répartition des noms de communes liés à un saint originaire des diocèses de la France médiane (Poitiers, Limoges, Bourges, Clermont et Autun) montre un gros bloc centre-ouest, entre Forez et côte atlantique. Mais aussi une quasi-absence au sud d’une ligne Agen–Mende–Grenoble–Besançon–Charleville-Mézières montre a contrario l’espace sur lequel ils ont pu rayonner plus ou moins..

– Bouiller R. : Une répartition instructive : les lieux de culte de saint Symphorien, p. 33-36, 1 carte.

Du bassin autunois, où le saint a subi le martyre vers le début du IIIe siècle, le culte a diffusé très tôt, soutenu par des figures célèbres de l’Eglise, sur une large bande médiane de la France avec quelques autres implantations secondaires.

– Bonnaud P. : Les saints : cheminements.

1. De Sambardier à Sanctus Eparchius : cheminement à rebours sur une voie du « courant souterrain » populaire en France médiane, p. 37-50.

Un nom de famille centré sur les marges bourguignonnes-beaujolaises révèle une participation à des axes migratoires remarquables : bordure nord du Massif Central, cheminement à partir de la Combraille et par la bordure sud-est limousine vers le bassin d(Aquitaine occidental.

2. Sainte Céronne : quelques lueurs sur un basculement historique, p. 51-55.

L’identification par M. Henri Barthès des lieux d’origine et d’existence de sainte Céronne permet de jeter une lueur sur un courant méridien des relations d’abord Sud-Nord puis Nord-Sud dans la Gaule des débuts du Moyen Age.

3. Saint Arcons, saint Privat : liaison avec le couloir rhodanien, p. 56-57.

La toponymie se référant à ces saints jalonne des chemins médiévaux de relations entre l’Est du Massif Central et le couloir rhodanien (direction Sud-Est – Nord-Ouest).

– Bouiller R. : Translations entre l’Auvergne et la région lyonnaise, p. 58-60.

Saint Taurin, premier évêque d’Evreux ; saint Bonet, évêque de Clermont ; le cas énigmatique de saint Julien, décapité à Brioude et dont le chef avait été reconnu par saint Mamert à Vienne. Sanctuaires portant leurs noms et itinéraires antiques.

– Bonnaud P. : Les noms révolutionnaires des communes de France, p. 61-66.

Sans prétendre à l’exhaustivité, cette note se fonde sur la réédition d’une brochure portant ce titre et datée de 1901. Exposé bref du contenu puis § consacrés aux “cibles des changements” (“le fanatisme” : les toponymes religieux, les noms rappelant ouvertement la royauté et la féodalité). Puis “Types de dénominations nouvelles (références au calendrier révolutionnaire, aux “martyrs de la Révolution”, à l’Antiquité, aux concepts idéologiques nouveaux). la note se termine par une “Esquisse de tableau statistique”, par régions concernant nos activités, répartis en trois ensembles: Centre-Ouest, Centre, Centre-Est, dont les inégalités font soupçonner beaucoup de tensions locales résolues diversement selon les Représentants en mission, les sociétés populaires et les résistances passives de la population.

MÉDIOROMANIE 10 – 2011.

Évolutions et permanences d’Est en Ouest, 60 p. – ISBN 978-2-9534338-4-5

– Jean Blanchon. Les races bovines charolaise et limousine : les conditions historiques et socio-économiques de leur développement.

Si les haies vives ne sont pas une rareté dans le paysage du XVIIe siècle, elles se trouvent essentiellement autour des réserves seigneuriales exploitées en métayage et possédant déjà à l’époque un cheptel important. C’est à partir du XVIIIe siècle que l’orientation vers un élevage en vue de la production de viande se dessine, sous la houlette de grands propriétaires : la réserve assure l’achat et l’entretien des reproducteurs mâles qui sont utilisés dans les exploitations en métayage. C’est au XIXe siècle que se sélectionnent les races Charolaise et Limousine, les bœufs de la première étant engraissés à l’herbe, les animaux de la seconde (jeunes ou adultes ayant travaillé) le sont à l’étable, avec des racines fourragères produites sur l’exploitation. C’est aussi l’époque où le bocage connaît toute son extension. La production charolaise utilise beaucoup de surface, celle du Limousin beaucoup de travail humain.

La seconde partie du XXe siècle voit un bouleversement des conditions de production (génétique, alimentation, logement des animaux), des méthodes de commercialisation et d’abattage (sur place, au lieu de consommation). 

– Bonnaud Pierre : Empiètements extérieurs sur le territoire de la future Creuse avant 1789. Esquisse géohistorique sur la vie de relations interrégionales, p. 13-23, avec 1 carte (J.F. Meunier).

Racines anciennes de la singularité “creusoise”; rôle des cheminements anciens ; environnement haut et bas limousin ; le Berry partie prenante et médiateur d’influences septentrionales ; ampleur et diversité de la pression auvergnate ; au-delà de tous ces voisins : importance des voies transversales.

– Bonnaud P. De sainte Céronne à saint Céneri et quelques questions d’apparence éloignée mais subséquentes, p. 24-30 avec 2 cartes (J.-F. Meunier).

La Bagaude ; un ouvrage de M. Bouvier-Ajam à ne pas négliger ; les saints, révélateurs géohistoriques ; réseaux d’encadrement à l’épreuve du fait religieux ; la longue marche vers la hiérarchie urbaine ; changements de l’usage des réseaux et de leurs têtes, notamment entre Seine et Loire ( la “Médioromanie perdue”).

– Bonnaud P. : Preuves, p. 31-40.

France médiane, le témoignage des sols (les héritiers de Vobero, la Varenne dans le cadre des milieux, gruià et eubujà). Le point précis : les toitures (hautes et pentues, peu inclinées). Quelques considérations sur le voisinage arverno-forézien (contre la sous-estimation des rapports de voisinage et pour un recadrage du Forez dans son environnement).

– Meunier Jean-François : Géopatronymie de la Montagne Bourbonnaise : le courant souterrain, p. 41-47, 15 cartes.

Dans la lignée de l’article sur les NF d’Arleuf du XVIIe siècle, il s’agit, à partir des listes des monuments aux morts de la première Guerre mondiale, de montrer les « courants souterrains » de relations qui ignorent les limites administratives, à l’échelle des trois départements limitrophes (Allier, Loire et Puy-de-Dôme: Roanne, Vichy et Clermont sont les pôles les plus attractifs) et à l’échelle de la France (un bloc centre-ouest entre Nantes et Bordeaux apparaît là aussi)

– Giraud Christophe : Les communautés d’agglomérations en France médiane (annonce d’article), p.

– Notes de lecture, p. 48-56.

– Dubouchet Georges, 2010, Les Fées aux doigts magiques ; au pays de la “Reine des Montagnes”.

– Martin Jean-B., Rixte Jean-Cl., 2010, Huit siècles de littérature francoprovençale et occitane, morceaux choisis.

– Mercier Louis, 2011, Les Contes de Jean-Pierre, préface et édition de J.-B. Martin.

– Goubert Xavier, 2008, Problèmes et méthodes en toponymie française ; essai de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais (thèse).

MÉDIOROMANIE 11 – 2012.

Médianes géohistoriques françaises et européennes, 58 p. – ISBN 978-2-9534338-5-2

– Bonnaud Pierre : Aux origines de l’Europe médiane, essai, p. 3-21.

Cet article est une première incursion dans un domaine géographique élargi que les statuts du Groupe envisageaient comme un éventuel prolongement géohistorique de la France médiane. Il commence par un examen du vocabulaire localisateur et conceptuel (“Occiddent”, empires, “Europe”, etc.). Puis un “Etat des lieux” est consacré aux axes (le Danube avant tout), à “l’Europe fertile”. Les stocks (population, civilisations) de marge (néandertaliens, archéo-méditerranéens, “vieux européens”) sont distingués du sujet. Les phases agricoles du peuplement sont ensuite abordées, suivies de paragraphes sur les éleveurs-agriculteurs, “l’agriculturation de l’Europe médiane”, l’ethnogenèse de ces peuples, les filières consécutives. L’organisation de l’espace depuis l’époque proto-historique est présentée dans la dialectique d’un Ouest sécurisé et stabilisé plus tôt et d’un Est handicapé par des contraintes historiques sévères. Les conclusions insistent sur un “courant souterrain” en partie commun qui se suit depuis les débuts des formations géohistoriques stables.

– Giraud Christophe : Regard géohistorique sur les communautés d’agglomération en France médiane, p. 22-31, 3 cartes

– Bouiller Robert : L’art de découper le territoire sans tenir compte de la géographie humaine, l’exemple du Roannais, p. 32-43, 4 cartes.

L’organisation administrative du territoire, pratiquement stable depuis la Révolution de 1789, a évolué à la fin du XXe siècle avec certains regroupements de communes (les “SIVOM”), puis la création des Communautés de communes — assez comparable, dans le même temps, à la fusion des paroisses en des unités plus vastes, de l’ordre du canton. A rebours de la volonté simplificatrice annoncée, des entités intermédiaires ont vu le jour, comme le “Pays”. Des lois plus récentes ont donné aux pouvoirs préfectoraux les moyens de procéder à des regroupements des Communautés de communes. La volonté exprimée par l’agglomération roannaise d’atteindre 100 000 habitants a été l’un des arguments pour englober des Communautés périphériques, malgré une vive opposition des élus.

– Massounie Pierre : Jean-François Barailon (1743-1816), p. 44-46.

Né à Viersat, décédé à Chambon-sur-Voueize, ce Combraillais, aujourd’hui oublié, a cependant vécu des événements extraordinaires et côtoyé les personnages importants de la Révolution et de l’Empire. Il consacre le début de sa vie à exercer la médecine à Chambon tout en poursuivant ses recherches sur les maladies infectieuses, ce qui lui vaut la reconnaissance de l’Académie Royale de Médecine. Pendant la Révolution et l’Empire, il est un député très actif, intéressé à de nombreux sujets, mais qui échoue dans la création d’un département du Haut-Cher centré sur Montluçon. Il consacre les dix dernières années de sa vie à sa passion de toujours : l’archéologie et l’histoire de sa région. Il publie une compilation de très nombreux sites “antiques” et essaie de montrer l’existence de la Cité des Cambiovicenses de la Table de Peutinger.

– Tournié Hugues : Se déplacer en Auvergne à la fin du Moyen Age, p. 47-52.

La substance de cette communication est en grande partie tirée de la thèse de l’auteur : Guerre et gens de guerre en Auvergne au XVe siècle (Univ. Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2009) basée sur une exploitation des archives et notamment, pour cet article, les registres de comptes qui permettent de suivre les déplacements des marchands ou des consuls. Les échanges se font non seulement à l’intérieur de la province, mais avec l’Orléanais ou le Languedoc, utilisant les voies antiques et les axes fluviaux, cela sur le fond d’insécurité propre à l’époque.

– Notes de lecture, p. 53-54.

– Bernard D., 2011, Bourrées et danses en Berry, histoire et ethnographie.

MÉDIOROMANIE 12 – 2013.

Acculturations dans le Centre-Ouest.

Table et résumés des n°s 1 à 11 (2013), 67 p., ISBN 978-2-9534338-6-9

– Pierre Bonnaud. Du Bas-Poitou à l’Aguiaine et à l’Aquitaine, p. 3-24.

De l’identité obscure aux versions “françaises” controversées. Examen géohistorique d’un processus multiple d’acculturation. Résumé. Bas-Poitou et “Vendée”. Substance géohistorique “indigène” : paysages, milieux. Episodes acculturatifs successifs : les poussées des systèmes agricoles continentaux dans l’aire des marges atlantiques. L’acculturation “vieille France” des bourgs, du saltus au bocage. Les forces acculturatives collaborant en fait par delà leurs antagonismes (Réforme et Contre-Réforme, Bleus et Blancs…). La pression multiforme du système acculturateur français. A l’époque de la métropolisation et de la globalisation. La disproportion énorme des forces entre puissances acculturatives et aspirations tenaces au maintien d’une présence de l’identité régionale, dont la géohistoire est la mémorialiste.

– Pierre Bonnaud. “Ethniques” dans le Centre-Ouest. Lueurs sur des mouvements discrets de population, p. 25-40.

Les “ethniques” sont des toponymes dénotant “l’appartenance à / ou l’origine dans une collectivité géohistoriquement déterminée”. Après un examen méthodologique du matériel utilisable, l’exposé énumère et commente les noms retenus dans une aire réunissant le département de la Vendée et les Deux-Sèvres, puis étend comparativement aux brandes et plaines du Haut-Poitou, puis aux Charentes. Ainsi sont mis en lumière des mouvements et des installations qui, à côté des plus connus (gavaches) sont ordinairement sous-estimés (Limousins) ou passés sous silence. Ces derniers suggèrent à la fois un élargissement vers le Nord (Anjou, Maine) de l’aire de drainage gavache et, sans doute fort anciennement, un courant inverse, disparu plus tôt, de la Gascogne vers le Centre-Ouest.

– Robert Bouiller. La répartition du culte de sainte Radegonde, p. 41-48.

Le recensement des hagiotoponymes, le pointage des lieux de culte (chapelles, fontaines) laisse apparaître une répartition singulière qui s’explique par les particularités de la vie de cette sainte, reine de France, mais aussi par les relations établies le long des anciennes voies.

– Notes de lecture, p. 49-51.

– Tables et résumés des n°s 1 à 11 de Médioromanie, p. 53-67.

TABLE DES CARTES

– La culture sur défrichement d’herbages temporaires [dép. de l’Allier], n° 1, p. 43.

– La traction au XVIIIe siècle [France], n° 1, p. 44.

– Une culture du bœuf au travail en Berry, n° 1, p. 45.

– Les races bovines en France en 1881, n° 1, p. 46.

– L’implantation des races en France d’après Lapparent (1911), n° 1, p. 47.

– Les races bovines, Quittet (1943), n° 1, p. 48.

– Nombre de vaches et d’équidés par département en 1988, n° 1, p. 49.

– Nombre de brebis et de caprins par département en 1988, n° 1, p. 50.

– Les races ovines, aires de dominance (Portal et Quittet, 1950), n° 1, p. 51.

– Nombre de porcins et gallus par département en 1988, n° 1, p.52.

– Races chevalines (Quittet et Richard, 1953), n° 1, p. 53.

– Situation de l’ensemble Roannais-Forez, n° 1, p. 96.

– Subdivisions historiques du département de la Loire, n° 1, p. 97.

– Aires des chars à 4 roues et des charrettes à 2 roues [département de la Loire], n° 1, p. 98.

– Répartition des types de pressoirs [dép. Loire], n° 1, p. 99.

– La nouvelle Région du Centre en 1958, n° 2, p. 14.

– Massif Central, Espace central et autres découpages, n° 2, p. 22.

– Carte géologique du Bourbonnais, n° 2, p. 32.

– Le Bourbonnais physique, n° 2, p. 32.

– Le Cher agricole, d’après A. Chavard (1926), n° 2, p. 33.

– Le Berry, d’après A. Tortrat et al. (1927), n° 2, p. 33.

– La Bourgogne au XVIIIe s. d’après Courtépée, n° 2, p. 34.

– Petites régions agricoles en Bourgogne (1946), n° 2, p. 34.

– Populations rurales du Puy-de-Dôme (enquête de 1929, Ph. Arbos), n° 2, p. 35.

– L’agriculture dans le Puy-de-Dôme (Roche et Archer, 1945), n° 2, p. 35.

– Petites régions agricoles, Puy-de-Dôme (1946), n° 2, p. 36.

– [Aire de la] Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme (2000), n° 2, p. 36.

– Rattachement des paroisses du département de la Loire, n° 2, p. 44.

– Aire d’influence des principales abbayes dans le département de la Loire, n° 2, p. 45.

– Nouveaux rattachements des paroisses à la fin du XXe s. [Nord-Ouest de la Loire], n° 2, p. 46.

– Tracé suggéré de la Combraille primitive, n° 2, p. 53.

– Entre Loire et Allier, croquis de repérage, n° 2, p. 56.

– L’itinéraire Clamecy – Decize, n° 2, p. 106.

– Voies gallo-romaines et axes parallèles dans le Bazois, n° 2, p. 107.

– Les axes entre Cher et Arnon, n° 2, p. 108.

– Les axes NE-SO dans le Nord-Ouest du Berry, n° 2, p. 109.

– Indre et Cher, communautés de communes et d’agglomération, n° 3, p. 58.

– Indre et Cher, anciens détroits coutumiers (XIIIe – XVIIIe s.), n° 3, p. 59.

– Indre et Cher, principales châtellenies (XIe et XIIe s.), n° 3, p. 59.

– Confins des justices de Culan, du Châtelet et d’Epineuil à la fin du XVIIIe s., n° 3, p. 62.

– La limite des terres du Châtelet et de Culan (plan de 1675), n° 3, p. 71.

– La “ceinture de fiefs” de la forêt de Drullon [environs d’Epineuil], n° 3, p. 72.

– L’enclave coutumière de Lavret ou Besse-au-Lard (Cher), n° 3, p. 76.

– La limite des terres du Châtelet et de Châteaumeillant (Cher), n° 3, p. 78.

– Confins des anciens diocèses de Bourges et de Limoges, n° 3, p. 85.

– Départements et provinces (XIVe-XVIIIe s.), Creuse, Indre et Cher, n° 3, p. 95.

– Localisation des informations de L’Echo du Berry [Indre, Cher, Creuse], n° 3, p. 106.

– Les quartiers anciens de Châteaumeillant et de Culan (Cher), n° 3, p. 151.

– Finages radio-concentriques et topographie [dép. du Centre], n° 3, p. 156.

– Voies radiales de Culan et de Châteaumeillant (Cher), n° 3, p. 158.

– Les vieux chemins autour de Châteaumeillant et de Culan, n° 3, p. 160.

– Toponymie et archéologie [dép. du Centre], n° 3, p. 162 et schéma annexe p. 164.

– Voies romaines [dép. du Centre], n° 3, p. 166.

– Le pagus mediolanensis, proposition de restitution [autour de Châteaumeillant], n° 3, p. 168.

– La région de Châteaumeillant au milieu du XIIIe s., n° 3, p. 170.

– Le recul de la mouvance déoloise au XIIIe s. [complém. carte précéd.], n° 3, p. 172.

– Répartition habituellement admise des “langues ethniques de la France”, n° 4, p. 4.

– Correspondance illusoire des “frontières” entre Nord et Sud, n° 4, p. 6.

– Lignes séparatives utilisées pour argumenter la bipartition, n° 4, p. 8.

– Zones climatiques en fonction de la précocité de la végétation, n° 4, p. 9.

– Types de temps caractéristiques, n° 4, p. 10.

– Les trois zones climatiques de la France, n° 4, p. 12.

– Répartition des âtres centraux dans les Monts de la Madeleine et à leur périphérie, n° 4, p. 14.

– Limite septentrionale de la zone de battage en plein air, n° 4, p. 15.

– Les techniques meunières, n° 4, p. 16.

– Progression de l’art ogival du Nord vers le Sud [en France centrale], n° 4, p. 18.

– Diffusion en France des lanternes des morts (XIe au XIIIe s.), n° 4, p. 20.

– Carte de l’organisation gauloise du territoire, n° 4, p. 22.

– Noms des principales tribus gauloises, n° 4, p. 24.

– Le Massif Central et les unités administratives, n° 4, p. 26.

– Agencement des unités de relief et de sol, n° 4, p. 27.

– Trois strates, six variantes, n° 4, p. 29.

– Le réseau routier gallo-romain, n° 4, p. 33.

– Esquisse de la dynamique linguistique dans l’aire gallo-romane, n° 4, p. 40.

– [Toponymie] : Evolution des grandes séries domaniales antiques, n° 4, p. 44.

– [Toponymie, séries domaniales] Secteur de Poitiers – Chauvigny, n° 4, p. 46.

– [Toponymie, séries domaniales] Secteur d’Usson – Firminy, n° 4, p. 47.

– [Toponymie, séries domaniales] Secteur de Mâcon – Orgelet, n° 4, p. 48.

– Toponymie dialectale : évolutions spécifiques de la France médiane et intrusions, n° 4, p. 51.

– Types patronymiques remarquables, n° 4, p. 52.

– Dérivés de Joan, n° 4, p. 54.

– Fontaines saintes du département de Saône-et-Loire, n° 4, p. 58.

– Les paroisses portant le nom de saint Priest ou de saint Bonnet, n° 4, p. 60.

– Origine des cépages étrangers à la région Auvergne, n° 4, p. 62.

– Les noms vernaculaires des cépages et leur diffusion [France centrale], n° 4, p. 63.

– Répartition du culte de saint Verny dans la vallée de l’Allier, n° 4, p. 65.

– L’élevage bovin en France médiane, n° 4, p. 66.

– Nouvelles relations transversales, n° 4, p. 68.

– Quelques exemples de nouvelles “solidarités” au sein de la France médiane, n° 4, p. 70.

– Provinces et départements de l’Ouest (d’après l’Atlas de Dufour et Duvotenay), n° 5, p. 25.

– Esquisse géohistorique des aires dialectales en Aguiaine, n° 5, p. 35.

– Essai d’interprétation des coiffes poitevines, n° 5, p. 37.

– Les racines des 3 France, n° 5, p. 49.

– Etapes, voies et moyens de la poussée française avant le XIXe siècle, n° 5, p. 51.

– Avance et stationnement du français face aux langues régionales en France médiane, n° 5, p. 52.

– Le Limousin : un équilibre manqué et une résidualité entamée.

– Aire des commanderies de la “Langue d’Auvergne” de l’ordre de Malte, n° 6, p. 7.

– Généalogie Alloin et Charnay [Roannais, Brionnais, Loire bourbonnaise], n° 6, p. 23.

– Le Nivernais au XVIe siècle, n° 6, p. 26.

– Justices et coutumes en Nivernais au XVIIIe siècle, n° 6, p. 27.

– Partage religieux en Nivernais (1790), n° 6, p. 28.

– L’itinéraire Bordeaux – Bourges – Bibracte, n° 6, p. 35.

– “Transceltique”, toponymie et zone frontière entre Arvernes et Bituriges, n° 6, p. 40.

– La Loire et l’Allier en amont de Nevers (croquis de repérage), n° 7, p. 17.

– La Loire et l’Allier en amont de Nevers : les milieux, n° 7, p. 19.

– La Loire et l’Allier en amont de Nevers, voies et passages, n° 7, p. 20.

– Le berceau de la race bovine charolaise, n° 7, p. 34.

– Essai de carte ethnologique du département de la Loire, n° 8, p. 24.

– Répartition des chapelles et paroisses sous le vocable Saint-Alban, n° 8, p. 36.

– La Haute Combraille, zone d’étude [archéologique], n° 8, p. 41.

– Carte des principaux lieux cités [Périgord vert], n° 8, p. 50.

– [Etude anthroponymique, répartition dans la Nièvre], n° 8, p. 57 à 62.

– Proportion des toponymes religieux en France, n° 9, p. 7.

– Paroisses et chapelles dépendant de l’abbaye bénédictine d’Ambierle (Loire), n° 9, p. 19.

– Cartes de répartition à partir des données géohagiotoponymiques, n° 9, p. 22-32.

– Carte de répartition du culte de saint Symphorien en France, n° 9, p. 35.

– Zones principales des empiètements d’origine extérieure sur le territoire de la Creuse actuelle, n° 10, p. 23.

– Les cités du val de Loire (d’après F. Lebrun), n° 10, p. 29.

– Le Maine à l’époque médiévale (d’après F. Dornic), n° 10, p. 30.

– Répartition régionale des noms de famille autour de la Montagne Bourbonnaise, n° 10, p. 44-45.

– Répartition nationale des noms de famille de la Montagne Bourbonnaise, n° 10, p. 46.

– Le maillage urbain français, n° 11, p. 26.

– La CABA et le pays d’Aurillac, n° 11, p. 31.

– “Bourges Plus” en 2012, n° 11, p. 31.

– Nouveau rattachement des paroisses à la fin du XXe s. [Nord du dép. de la Loire], n° 11, p. 41.

– Ensemble territorial du “Pays roannais” en 2002, n° 11, p. 42.

– Les projets de fusion des communautés de communes dans la Loire, en mai 2011, n° 11, p. 43.

– Regroupements des communautés et districts [Loire], en décembre 2011, n° 11, p. 43.

– [Extrait de] la carte dite de Peutinger situant le peuple des Cambiovicenses, n° 11, p. 46.

– Carte de l’Ouest de la France (La Procure, 1896), n° 12, p. 5.

– Répartition du culte de sainte Radegonde en France, n° 12, p. 43.

TABLE DES ILLUSTRATIONS

– Le Massif Central dans l’organisation de la France selon R. Brunet (schéma), n° 2, p. 17.

– La Croix des Pajons (limite Berry – Bourbonnais), n° 3, p. 70.

– La Table des Trois Seigneurs [près de Noirlac], n° 3, p. 74.

– La vallée de l’Arnon à Saint-Christophe-le-Chaudry (Cher), n° 3, p. 101.

– Le trait-Chastelain, vers Culan, n° 3, p. 102.

– La vallée de la Joyeuse, vers Sidiailles (Cher),n° 3, p. 103.

– Les Pierres Jaumâtres, vers Boussac (Creuse), n° 3, p. 104.

– Les roues hydrauliques (schéma), n° 4, p. 16.

– Notre-Dame du Port et la cathédrale de Clermont, n° 4, p. 17.

– Lanterne des morts de Journet (Vienne), n° 4, p. 19.

– Cathédrale de Nevrs, mise au tombeau (XVe s.), n° 4, p. 21.

– Monnaies des Ségusiaves, n° 4, p. 24.

– Openfield en Beauce ; bocage aux marges du massif armoricain, n° 4, p. 30.

– Une “bonne fontaine” en Limousin en 2004, n° 4, p. 59.

– Saint Verny, église de Montferrand, n° 4, p. 64.

– Commanderie de Verrières, à Saint-Germain-Laval (Loire), n° 6, p. 14.

– Le port d’Artaix (Saône-et-Loire), n° 6, p. 21.

– La voie transceltique au-dessus de Valigny (Meaulne, Allier), n° 6, p. 36.

– La vieille chapelle privée de Valigny, n° 6, p. 37.

– Le Bec d’Allier, lieu de rencontre de l’Allier et de la Loire en aval de Nevers, n° 7, p. 4.

– Le pont-canal de Digoin (Saône-et-Loire), n° 7, p. 7.

– Chapelle Sainte-Radegonde de Molinet (Allier), n° 7, p. 7.

– Le Port Thareau (commune de Saint-Hilaire-Fontaine, Nièvre), n° 7, p. 10.

– Deux paysages semi-bocagers en Roannais, n° 7, p. 24.

– Bœuf charolais, n° 7, p. 33.

– Un coche d’eau du XVIIe s. (d’après un dessin d’Etienne Gaudet), n° 7, p. 39.

– Monument marquant le point le plus septentrional du fleuve Loire (phot. J. Puyo), n° 7, p. 40.

– L’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire (phot. J. Puyo), n° 7, p. 43.

– Chapelle de Saint-Aré, près Decize, n° 7, p. 49.

– Deux vues de la vallée de la Loire en amont de Roanne, n° 7, p. 54.

– Dessin de H. Roullier [mariniers foréziens], n° 7, p. 55.

– Génoise au-dessus d’un portail de ferme (dép. Loire), n° 8, p. 29.

– Prondines [Puy-de-Dôme], les umbones de la voie aquitanique, n° 8, p. 42.

– Tortebesse [Puy-de-Dôme], la voie burdigalaise, n° 8, p. 43.

– Prondines [Puy-de-Dôme], le dauphin mis au jour à Puy-Gilbert, n° 8, p. 43.

– Blot-l’Eglise [Puy-de-Dôme], Puy-d’Argentières, les haldes, n° 8, p. 45.

– Prondines [Puy-de-Dôme], Domaniale de l’Eclache [traces d’exploitation antique], n° 8, p. 45.

– Statue de saint Principin, céphalophore, église de Châteloy (Allier), n° 9, p. 13.

– Lieu présumé du martyre de saint Symphorien à Saint-Pantaléon, près d’Autun, n° 9, p. 33.

– Chapelle Saint-Bard, près de Condat-en-Combraille (Puy-de-Dôme), n° 9, p. 38.

– Chapelle-grotte de saint Cybard à Angoulême (Charente), n° 9, p. 47.

– Vitrail de saint Cybard, église de Saint-Ybard (Corrèze), n° 9, p. 49.

– Formes de coopération urbaine, n°11, p. 24.

– Sainte-Radegonde, église de la Tagnière (Saône-et-Loire), n° 12, p. 44.