- « MONTAGNE » et « PAYS HAUT »
- MALTE (Ordre de)
- MASSEBEUF Albert
- MASSIF CENTRAL
- MAURIACOIS
- MEDIOROMAN, MEDIOROMANIE
- MERAVILLE Marie – Aimée
- MICHALIAS Régis 1844 – 1916
- MICHELIN
- MIGRANTS D’AUVERGNE
- MONTAGNE (LA)
- MONTAGNE BOURBONNAISE
- MONTAGNE VIVAROISE
- MONTLUCON
- MOTS – OUTILS
- MOULINS et YZEURE
- MOURTON Nicolas 1809 – 1872
MALTE (Ordre de)
Héritier des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, cet ordre religieux et militaire s'illustra dans la lutte contre les Turcs en Méditerranée. Ses chevaliers étaient divisés en nations, c-à-d en communautés linguistiques selon le sens de ce mot jusqu'à 1789. Or, les chevaliers du Royaume de France étaient répartis en 3 nations : France (Nord), Provence (Sud : les provinces de langue d'oc du Midi), Auvergne (régions centrales). La commanderie d'Auvergne, qui eut Bourganeuf comme chef-lieu, étendait ses dépendances du Limousin au Dauphiné, c-à-d sur une partie de l'aire médioromane. Cela ne veut naturellement pas dire que toute cette région parlait "auvergnat" au sens étroit du terme, mais que :
1. A cette époque où la francisation était peu avancée en France médiane et où les rêves expansionnistes du Comté de Toulouse étaient brisés, les contemporains (époques médiévale et moderne en partie) reconnaissaient qu'un type de langue différent de celui du Nord (oïl) et du Sud (oc) existait en France médiane.
2. L'Auvergne était alors une des régions les plus peuplées de la France entière et sa forte personnalité restait la plus intacte dans les régions centrales. Elle servit donc de référence à ce langage des contrées intermédiaires, avec le sens très sûr que les praticiens ont des apparentements réels et qui diffèrent plus d'une fois des critères parfois formalistes mis en avant par certains linguistes.