- « MONTAGNE » et « PAYS HAUT »
- MALTE (Ordre de)
- MASSEBEUF Albert
- MASSIF CENTRAL
- MAURIACOIS
- MEDIOROMAN, MEDIOROMANIE
- MERAVILLE Marie – Aimée
- MICHALIAS Régis 1844 – 1916
- MICHELIN
- MIGRANTS D’AUVERGNE
- MONTAGNE (LA)
- MONTAGNE BOURBONNAISE
- MONTAGNE VIVAROISE
- MONTLUCON
- MOTS – OUTILS
- MOULINS et YZEURE
- MOURTON Nicolas 1809 – 1872
MERAVILLE Marie - Aimée
Née à Garret de Condat-en-Feniers en 1902, morte en 1963, institutrice cantalienne qui sut restituer l'esprit paysan avec acuité et finesse et dont le français plein de saveur semble parfois calqué sur l'auvergnat qui fut la langue de sa famille, de ses voisins, de son enfance. M. A. Méraville est surtout connue par Le coffre à sel (1942, réédition 1964 avec photos d'Albert Monier) et ses Contes populaires de l'Auvergne suivis d'un Mémoire sur la langue et le patois (Paris, GP Maisonneuve et Larose 1970, réédités depuis à deux reprises 1981,1997).
Mais son oeuvre est plus vaste : Monastier- le - Double 1946, Les contes du vent frivolant 1946, La vache, cette noble servante 1948. Elle fut reconnue : par le prix Olivier de Serre (La vache...), par le prix des Volcans (Contes d'Auvergne 1958, première version du livre mentionné ci-dessus), par Pourrat et Vialatte, par des éditions à l'étranger (Japon). Il s'agirait maintenant qu'elle ne soit pas oubliée, dans le tohu-bohu d'une production trop abondante où les écrivains seront bientôt plus nombreux que les lecteurs. On peut l'espérer, puisqu'en octobre 2001a été créée une association des Amis de M. A. Méraville, présidée par Jean Anglade et qui compte organiser des rencontres littéraires à Condat-en-Feniers et à Saint-Flour où elle vécut quarante années de sa vie.